Depuis mon départ du groupe Lefebvre-Dalloz en 2021, j’ai développé ma nouvelle activité d’analyste transgénérationnelle, sans pour autant oublier l’environnement juridique et mes précédentes missions d’information. Les sciences humaines complètent et offrent un autre regard sur la pratique du droit de la famille. Le rapport à l’argent ou le sens des héritages.

C’est pourquoi j’oeuvre désormais à créer des ponts entre les praticiens du droit et les spécialistes tels que philosophes, psychanalystes, sociologues, etc. qui éclairent avec acuité ce qui se joue derrière toute décision ou conflit.
Maîtriser la technique juridique est indispensable, mais insuffisante, pour fournir un conseil personnalisé et pertinent à des familles. Convaincue qu’à l’heure où l’intelligence artificielle s’apprête à bouleverser les méthodes de travail et impose de revoir certaines approches, la valeur ajoutée des juristes sera leur faculté à saisir et à prendre en considération, entre autres, les aspects symboliques des décisions de leurs clients. Aucune machine ou robot ne peut à ce jour appréhender la complexité et la richesse relationnelle d’un être humain, donc s’y substituer. Plus que jamais, l’humain doit être au coeur de tout accompagnement.